Il est bien évidemment possible pour un héritier de renoncer à une succession. Ce choix s’explique le plus souvent par le refus de payer les dettes du défunt (ou les frais de notaire pour les “petites » successions). Mais la renonciation à une succession peut aussi permettre d’avantager ses propres enfants, qui auront vocation à hériter à la place.
Vous disposez d’un délai de 4 mois à compter de l’ouverture de la succession pour prendre votre décision. Il faut alors accomplir certaines formalités afin de rendre cette décision opposable aux tiers. Parmi ces derniers figurent les éventuels créanciers du défunt, tels que le fisc ou les banques par exemple.
Il est aussi possible d’accepter la succession du défunt à concurrence de l’actif net.